Asja Bakić
Asja Bakić
Asja Bakić est née à Tuzla, dans l’actuelle Bosnie, en 1982. Après un recueil de poèmes nominé pour le prix Kiklop du meilleur début, son deuxième livre, Vers l’Ouest, a été sélectionné pour le prix Edo Budiša des jeunes auteurs.
Ses poèmes et récits sont traduits notamment en anglais, polonais, tchèque, roumain et suédois. En plus de son travail de traductrice, elle tient le blog « In the Realm of Melancholy » (asjaba.com) et est co-éditrice du webzine féministe Muff (muf.com.hr).
Elle vit et travaille actuellement à Zagreb.
#Mars
S. G. Browne vit à San Francisco. Avant de se consacrer à l'écriture, il a travaillé durant quelques années à Hollywood. Aujourd'hui, il a déjà fait paraître plusieurs romans noirs humoristiques, dont Heureux veinard à la Série Noire en 2012 et le diptyque Comment j'ai cuisiné mon père, ma mère et retrouvé l'amour et Le jour où les zombies ont dévoré le Père Noël aux éditions Mirobole. La Destinée, la Mort et moi, comment j'ai conjuré le sort a été publié en Grande-Bretagne, Brésil, Allemagne, Italie et Turquie.
#Ladestinéelamortetmoicommentjaiconjurélesort #Hérossecondaires
Wojciech Chmielarz, né en 1984, est journaliste et rédacteur en chef de niwserwis.pl, un site internet dédié à l’étude du crime organisé, du terrorisme et de la sécurité internationale. Il est l’auteur de quatre romans mettant en scène l’inspecteur Mortka, pour lesquels il a été nominé trois fois au prestigieux prix du Gros Calibre, récompensant les meilleurs polars polonais.
#Pyromane #Lafermeauxpoupées #Lacolombienne #Lacitédesrêves #Lesombres
Maria Galina est née en 1958 à Kalinine, Russie. Diplômée de la faculté de Biologie de l’Université d’Odessa, elle vit à Moscou depuis 1987 et est l’autrice d’une dizaine de romans. Elle officie également en tant que traducteur littéraire et a notamment traduit en russe Stephen King, Jack Vance ou Clive Barker. L’Organisation a été lauréat des prix Marble Faun, Portal et Silver Caduceus. Son œuvre est traduite en anglais, italien et polonais.
Saad Z. Hossain est chroniqueur littéraire au Daily Star et vit à Dhaka, la capitale du Bangladesh. Il écrit des œuvres à la croisée de la science-fiction, de la comédie noire et du roman d’aventure. Il a écrit de nombreux articles et des nouvelles pour le Daily Star, le New Age et le Dhaka Tribune, les plus grands quotidiens anglais du Bangladesh. Bagdad, la grande évasion ! est son premier roman.
Jurica Pavičić est un écrivain, scénariste et journaliste croate, né à Split en 1965. Il collabore depuis 1989 en tant que critique de cinéma à différents journaux. Il est l’auteur de sept romans, de deux recueils de nouvelles, d’essais sur le cinéma, sur la Dalmatie et le monde méditerranéen, de recueils de chroniques de presse... Ses nouvelles et ses essais ont été traduits en anglais, en allemand, en russe, en italien et en bulgare. Son roman Les moutons de gypse a été adapté au cinéma par Vinko Brešan, sous le titre Witnesses (Svjedoci), film qui a remporté le prix œcuménique du jury du Festival de Berlin en 2003. Le prix du meilleur scénario a été décerné à Jurica Pavičić pour ce même film au Festival de Pula la même année.
Né en 1958, Viliam Klimacek est l’un des fondateurs du légendaire théâtre GunaGU à Bratislava et le dramaturge slovaque le plus joué. Outre ses travaux pour le théâtre, la radio, la télévision et le cinéma, il est l’auteur d’une vingtaine de livres - romans, recueils de poésie, contes de fées conceptuels et recueils de textes dramatiques. Bratislava 68, été brûlant, est son premier roman traduit en français.
Yan Lespoux est né en 1977. Il a grandi dans le Médoc. Il enseigne l’occitan à l’université Paul ValéryMontpellier 3. Il anime régulièrement des débats d’auteurs dans des festivals, et organise des rencontres avec Olivier Pène et Hervé Le Corre à la Librairie La machine à lire à Bordeaux. Il collabore à diverses revues (Marianne, Alibi, Sang Froid, 813) pour lesquelles il chronique des romans noirs. Et il a également créé un blog : www.encoredunoir.com, devenu une référence dans l’univers du polar. Presqu’îles est son premier recueil de nouvelles.
Dmitri Lipskerov, né en 1964, est l'auteur de pièces de théâtre, de nouvelles et de plusieurs romans qui lui ont acquis une popularité exceptionnelle et le statut d'un des écrivains les plus marquants de la Russie actuelle. Souvent comparé à Gabriel García Márquez et à Viktor Pélévine, Lipskerov est un représentant remarquable du réalisme magique, offrant une lecture de l'état des choses dans le pays à travers des images saisissantes où le surnaturel se mêle au poétique, au grotesque et au baroque.
#Ledernierrêvedelaraison #L’outiletlespapillons #Léoniddoitmourir
Vladimir Lortchenkov est né en 1979 à Chisinau. Fils d’un officier de l’armée soviétique, il a sillonné durant son enfance l’URSS et ses pays satellites. Ecrivain et journaliste, il a été sélectionné en 2014 pour le Prix Médicis Étranger pour Des mille et une façons de quitter la Moldavie. Il vit avec sa femme et leurs deux enfants à Montréal.
#Ledernieramourdulieutenantpetrescu
Laura Mancini
Laura Mancini
Laura Mancini, née à Rome en 1985, est rédactrice et travaille dans le monde de la communication. Elle est chercheuse conceptuelle pour la maison de couture italienne Valentino. Rien pour elle est son premier roman.
Enfant du Goulag, Jaroslav Melnik est né en 1959 en Ukraine. Il vit à Vilnius depuis une trentaine d’années et il est membre de l’Union des écrivains lituaniens et de celle des écrivains ukrainiens. Il écrit d’ailleurs dans ces deux langues. Il est l’auteur de nombreux romans et nouvelles mêlant science-fiction et conte philosophique dont Espace lointain, qui a reçu le prix BBC du livre de l’année en 2013. Ses livres sont traduits en anglais, allemand, russe, italien, croate et esperanto.
Joe Meno est né en 1974, et a publié son premier roman à l’âge de 24 ans. Il est l’auteur de sept romans et plusieurs recueils de nouvelles, et a reçu notamment le prestigieux prix Nelson Algren. Il écrit régulièrement pour le magazine underground Punk Planet, ainsi que pour le New York Times et Chicago Magazine. Il vit aujourd’hui à Chicago.
Astrid Monet est née en 1976 à Orléans. À l’âge de 21 ans, elle part s’installer à Berlin où elle travaille comme comédienne pendant une douzaine d’années. Elle remporte de nombreux prix lors de différents concours de nouvelles, et son premier roman À Paris coule la mer du Nord, a reçu un bel accueil en librairie. Soleil de Cendres est son deuxième roman. Elle vit aujourd’hui à Paris.
Magdalena Parys est née en 1971 à Gdansk. À l’age de 12 ans, elle émigre avec sa famille en Allemagne. Diplômée de l’université Humboldt, elle vit à Berlin, où elle a fondé la revue littéraire polonaise-allemande Squaws. Autrice de poèmes et de nouvelles, 188 mètres sous Berlin est son premier roman. Il a reçu le prix Hibou d’Or en Autriche. En 2019 elle a publié Le Magicien, qui a reçu le Prix de Littérature de l’Union Européenne.
Frédéric Paulin écrit des romans noirs depuis presque dix ans. Il utilise la récente Histoire comme une matière première dont le travail peut faire surgir des vérités parfois cachées ou falsifiées par le discours officiel. Ses héros sont bien souvent plus corrompus ou faillibles que les mauvais garçons qu’ils sont censés neutraliser, mais ils ne sont que les témoins d’un monde où les frontières ne seront jamais plus parfaitement lisibles.
Il a notamment écrit Le monde est notre patrie (Goater, 2016), La peste soit des mangeurs de viande (La Manufacture de livre, 2017) et Les Cancrelats à coups de machette (Goater, 2018).
#Laguerreestuneruse #Prémicesdelachute #Lafabriquedelaterreur #Lanuittombeesurnosames
Magdalena Platzová
Magdalena Platzová
Magdaléna Platzová est la fille de la dissidente tchèque Eda Kriseová et du réalisateur de documentaires Josef Platz. Élevée à Prague, elle a vécu à Washington DC et à New York, où elle aenseigné la littérature à l’Université de New York; elle vit aujourd’hui à Lyon. Elle est l’auteure d’un livre pour enfants, de deux recueils de nouvelles et de trois romans, dont Le Saut d’Aaron, finaliste du prix Lidové Noviny du livre de l’année.
SiGbjørn Skåden
SiGbjørn Skåden
Né en 1976, Sigbjørn Skåden est un écrivain same (lapon) installé à Tromsø. De langue same et norvégienne, il fait ses débuts en littérature en 2004 avec un poème épique contant le quotidien d’un village du Grand Nord de la Norvège à l’époque de l’entre-deux-guerres. Ce texte remarqué lui vaut d’être nommé au prestigieux prix du Conseil nordique en 2007. Oiseau est son deuxième roman, publié en Norvège en 2019 et salué par la critique. Il écrit également des textes pour des projets transartistiques expérimentaux.
#Oiseau
ÁRPÁD SOLTÉSZ, né en Tchécoslovaquie communiste en 1969, est aujourd’hui l’un des journalistes slovaques les plus connus pour son travail sur le crime organisé, la politique et les privatisations sauvages des années 1990 en Slovaquie. Après un bref passage en Allemagne peu avant la révolution de 1989, il revient dans son pays où il se consacre au journalisme et à l’écriture. Il était une fois à l’Est est son premier roman, lauréat du prix du Premier roman slovaque en 2017.
Anna Starobinets, écrivaine phare de la jeune génération russe, vit à Moscou. Comparée à Gogol, Orwell ou Zamiatine, elle est notamment l’autrice du recueil de nouvelles Je suis la reine, finaliste du Grand Prix de l’Imaginaire 2014, et du roman Le Vivant, prix Portal 2012, paru en français en 2015 aux éditions Mirobole. Ses romans sont aujourd’hui traduits en huit langues, dont l’anglais, l’espagnol, l’italien et le français.
#Refuge3/9
Miguel Szymanski, né à Faro en 1966, est écrivain et journaliste. Spécialisé en économie, il a travaillé pour divers titres de presse au Portugal et en Allemagne. Il est désormais correspondant de l’hebdomadaire Der Freitag et du journal Portugal Post et commente également l’actualité au Portugal pour plusieurs télévisions et radios en Allemagne et en Autriche.
O Economista Acidental, son premier roman, a été publié en 2010 au Portugal. En 2019, il entame une série mettant en scène un ancien journaliste reconverti en patron de brigade financière. Le premier volume, Château de cartes est paru au Portugal en 2019, suivi du deuxième, O grande Pagode, paru en 2020.
MARYLA SZYMICZKOWA est le nom de plume d’un duo d’auteurs mariés à la ville : JACEK DEHNEL (né en 1980), romancier, poète et traducteur, tient un blog consacré au tabloïd criminel de l’entredeux-guerres The Secret Detective ; et PIOTR TARCZYNSKI (né en 1983), traducteur, historien et spécialiste des études américaines. Issu d’une longue lignée de Cracoviens, il vit depuis dix ans en émigré à Varsovie.
Bogdan Teodorescu, né en 1963, fait des études d’ingénieur et passe un doctorat en communication, puis devient journaliste dès 1990, après la chute du régime communiste. Il est professeur de marketing politique et électoral à l’Ecole Nationale d’Études politiques (l’ENA roumaine) depuis 1997. Il est auteur d’une dizaine d’ouvrages (romans, essais, livres de voyages, poésie).
#Spada #Ledictateurquinevoulaitpasmourir
Maja thrane
Maja thrane
Maja Thrane (née en 1974 à Stockholm) est journaliste culturelle (notamment pour Svenska Dagbladet), traductrice de l’anglais et du français (de René Char, Jacques Ancet, Linda Lê entre autres). Elle restaure aussi des pierres.
Petit Traité de taxidermie est son premier roman. Il a été nominé en 2020 pour le prix Katapult du premier roman.
Valerio Varesi est né à Turin le 8 août 1959 de parents parmesans. Diplômé en philosophie de l’Université de Bologne après une thèse sur Kierkegaard, il devient journaliste en 1985. Il est l’auteur de onze romans au héros récurrent, dont Le Fleuve des brumes nominé au prestigieux prix littéraire italien Strega ainsi qu'au Gold Dagger Award en Grande Bretagne. Les enquêtes du commissaire Soneri, amateur de bonne chère et de bons vins parmesans, sont traduites en huit langues.
#LaMainDeDieu #Lefleuvedesbrumes #Lapensiondelaviasaffi #Lesombresdemontelupo #Lesmainsvides #Orencensetpoussière #Lamaisonducommandant
Dragan Velikic
Dragan Velikic
Dragan Velikić est né à Belgrade en 1953. Après des études de Lettres, il dirige les éditions de Radio 92 et écrit des chroniques pour diverses revues. Ambassadeur de la République de Serbie entre 2005 et 2009, il est l’un des écrivains contemporains les plus connus de Serbie et a publié de nombreux romans, nouvelles et essais. Il a obtenu deux fois le prestigieux prix NIN : en 2007 pour son roman Ruski prozor, et en 2015 pour Le Cahier Volé à Vinkovci (Islednik). Ce dernier a en outre reçu le prix Vital et est traduit en onze langues dont l’allemand, l’italien et le grec. En 2019, Dragan Velikic a reçu le prix littéraire international Vilenica, récompensant l’ensemble de son œuvre. Il vit aujourd’hui à Belgrade.
Né en 1975, Osvalds Zebris est un écrivain et journaliste, titulaire d’une maîtrise en économie. Après une carrière dans les relations publiques et la communication, il se tourne vers l’édition et l’écriture auprès de plusieurs journaux et magazines. Il est membre de l’Union des écrivains lettons et a publié trois romans. Son premier lui a valu en 2010 le Prix littéraire de Lettonie pour le meilleur premier roman. À l’ombre de la Butte-aux-Coqs a été sélectionné pour le Prix littéraire de Lettonie en 2015, et lauréat du Prix de littérature de l’Union européenne en 2017.
Né à Lisbonne en 1961, professeur de littérature et de théorie de l'édition à l'Universidade Nova de Lisbonne, Rui Barreira Zink est l'auteur de récits pour la jeunesse, de scénarios de bandes dessinées et de plusieurs romans dont Dádiva divina, prix du pen Club portugais 2005, et Le Destin du touriste, traduit en français aux éditions Métailié en 2011.
#Linstallationdelapeur #Leterroristejoyeux
Née en 1967 d’une mère suédoise et d’un père français, normalienne agrégée de lettres classiques enseignant à Paris, Marie-Hélène Archambeaud est également poète et traductrice du suédois, de préférence dans le domaine poétique. Dernière parution : Violente la chanson, sélection de poèmes issus de Sånger och formler, recueil de Katarina Frostenson, éditions Cheyne, 2019, traduction, notes et postface.
Sarah Amrani est enseignante chercheuse à l'Université de la Sorbonne. Elle est spécialisée en littérature, histoire et civilisation italienne. Elle a notamment traduit pour Agullo Éditions Le Fleuve des brumes et Les Ombres de Montelupo.
#lefleuvedesbrumes #lesombresdemontelupo
Quel a été votre premier contact avec la ou les langues que vous traduisez ?
L'italien est à l'origine ma LV3, langue choisie avec retard au lycée pour me permettre de passer – à l'époque, au début des années 90 – un bac A2 (langues et philosophie). Mais l'italien, avec lequel une sorte de coup de foudre s'est produit, est vite devenue ma seconde langue maternelle: langue apprise en un éclair, puis étudiée à l'université, langue que j'enseigne maintenant à l'université, langue de ma famille installée en Italie.
Né en 1972, Nicolas Auzanneau a étudié l’histoire et la littérature. Professeur certifié de Lettres modernes, il a exercé diverses activités dans les domaines de l’enseignement, de l’action culturelle et de la traduction. Il a habité à Persac, Poitiers, Gliwice, Bordeaux, Riga, Périgueux, Reims, Luxembourg. Attaché à la Lettonie depuis 1996, il se partage entre Bruxelles où il gagne sa vie comme traducteur pour les institutions européennes (anglais, letton, polonais et allemand) et Riga. Il est diplômé de l’Ecole de traduction littéraire CNL/Asfored (promotion 2018).
Il traduit en français de la littérature lettone – prose, poésie, théâtre, histoire, cinéma –, voire occasionnellement de l’anglais, mais exclusivement en relation avec la Lettonie.
Goût pour les cultures alternatives, les appartenances multiples, les utopies dévastées, les textes rares, les auteurs en marge ou tombés dans l’oubli.
Maria Bejanovska
Maria Bejanovska
Maria Béjanovska est née à Prilep (République de Macédoine). Elle vit en France depuis 1964. Elle est ancienne journaliste à Radio France Internationale. Comme spécialiste de l’Europe Centrale et Orientale elle y a dirigé les magazines « L’autre Europe » et « Nouvelle Europe ». Parallèlement à son travail de journaliste, elle se consacre à la traduction littéraire chaque fois qu’elle découvre une œuvre d’un auteur des Balkans qui la séduit. Parmi les romanciers, elle a ainsi traduit, du serbe, le célèbre Dictionnaire khazar de Milorad Pavić et, du macédonien, La Grande Eau de Živko Čingo. Elle a aussi traduit des poètes français en macédonien et des poètes macédoniens en français. Maria Béjanovska est également interprète à la Présidence française et au ministère des Afaires étrangères. Distinctions : Chevalier des Arts et des Lettres, Médaille d’or – Blaže Koneski (Académie macédonienne des Sciences et des Arts), Plume d’or (Association des traducteurs littéraires de Macédoine), Prix du Centre National du théâtre, Membre sociétaire de la SGDL (Société des Gens de Lettres).
Spécialiste de littérature polonaise, conseillère littéraire aux éditions Actes Sud, Margot Carlier est également traductrice, activité qui lui tient particulièrement à cœur. Elle a enseigné la langue et la civilisation polonaises à l’université Jules-Verne à Amiens. Diplômée de linguistique et de littérature comparée, elle a fait ses études à la Sorbonne et à l’université de Varsovie.
Comment êtes-vous venu à la traduction ?
Par hasard. Un jour, en lisant un livre polonais, je m’étais rendu compte que je faisais machinalement la traduction vers le français, ou plus exactement je le lisais « en français ». Je n’ai pas traduit le livre en question. Le chemin vers le métier de traducteur a été long… et épineux.
Diplômée en langues et littératures française et italienne, docteure en littérature comparée, Lise Chapuis traduit depuis plus de vingt ans des textes littéraires italiens, attentive en particulier aux voix originales de la création romanesque contemporaine. Elle anime régulièrement des ateliers de traduction. Parmi les autrices et auteurs qu ’ elle a traduit (e) s : Giosuè Calaciura, Claudia Durastanti, Chiara Mezzalama, Antonio Tabucchi, Juan Rodolfo Wilcock, Giorgio Manganelli, Francesco Permunian, Marco Lodoli...
#Rienpourelle
Docteure en études italiennes et agrégée d’italien, Florence Courriol mène une carrière universitaire entre la France et l’Italie. Entre 2018 et 2020, elle a travaillé à l’Institut français d’Italie à la coopération universitaire. Elle se consacre également à la traduction littéraire, principalement de l’italien vers le français. Parmi les autrices et auteurs qu’elle a traduit(e)s :Ubah Cristina Ali Farah, Anna Felder, Veronica Galletta, Francesco Guicciardini, Filippo Tapparelli, Lisa Ginzburg, Ruska Jorjoliani, Giorgio Orelli, Fabio Pusterla, Tiziano Scarpa...
Jean-Louis Courriol est professeur agrégé de l'Université en Lettres Classiques, professeur universitaire, docteur d'état de Langue et Littérature roumaines et traductologie à l' Université de Lyon et de Pitesti.
Président de l'Institut de recherches en Traduction Littéraire et Simultanée de l'Université de Pitesti. Il a notamment traduit Spada et Le dictateur qui ne voulait pas mourir pour Agullo Editions
#spada #ledictateurquinevoulaitpasmourir
Quel a été votre premier contact avec la ou les langues que vous traduisez ?
Mon premier contact s’est produit par la traduction même. C’est en traduisant la littérature roumaine, la grande littérature roumaine que j’ai pris conscience de sa valeur et qu’il m’est apparu qu’il était indispensable de la faire connaître au public francophone.
Barbora Faure est née à Prague où elle a passé son enfance.
Arrivée en France au début des années 1960, elle apprend le français, étudie au lycée d’Antony en région parisienne, puis à l’ENITA de Dijon. Un diplôme d’ingénieur l’aide à enrichir ses connaissances en sciences de la nature. Perpétuant une tradition familiale, elle se lance dans la traduction dès 1968, d’abord d’ouvrages de vulgarisation naturaliste, puis de contes et d’encyclopédies, du tchèque vers le français pour les éditions Gründ, de l’anglais vers le français pour Time-Life. Le diplôme d’ingénieur est une impasse professionnelle. Tout en se passionnant pour la littérature de la dissidence tchèque et en élevant ses trois filles, Barbora Faure change de cap, passe le Capes, puis l’agrégation d’anglais, concrétisant ainsi son amour pour la littérature et la civilisation anglo-américaines. Elle poursuit son activité de traductrice littéraire et enseigne jusqu’en 2008 au lycée Dumont d’Urville de Toulon. En retraite depuis, elle se consacre à sa famille et à la traduction.
Quel a été votre premier contact avec la ou les langues que vous traduisez ?
Je suis née à Prague où j’ai vécu une partie de mon enfance, le tchèque est donc ma langue d’origine. Pour ce qui est du slovaque, il est très proche du tchèque ce qui me permet de le comprendre sans que j’aie eu de contact véritable avec cette langue. Enfin, j’ai appris l’anglais au lycée. Ma mère étant anglophone, j’ai pu bénéficier des avantages de sa bibliothèque bien fournie pour me perfectionner en anglais que j’ai ensuite enseigné et traduit.
Franco-norvégienne née en 1988, Marina Heide a grandi en région parisienne et est aujourd’hui installée à Stockholm. Elle est diplômée à la fois en littérature et en traduction : elle a un Master of Arts en traduction et interprétation de l’université de Westminster à Londres (2011), ainsi qu’un doctorat en littératures nordiques de Sorbonne Université (2017). Elle traduit du norvégien et du suédois vers le français. Ses domaines de prédilection sont la littérature de jeunesse, la littérature générale, la non-fiction et les beaux livres.
Quel a été votre premier contact avec la ou les langues que vous traduisez ?
Franco-norvégienne (père norvégien et mère française), j’ai grandi entre les deux cultures. Le premier contact avec le norvégien remonte donc à loin. Je me suis par la suite ouverte aux autres langues scandinaves (danois et suédois) et vis aujourd'hui à Stockholm.
Olivier LannUZel
Olivier LannUZel
Olivier Lannuzel est journaliste et correcteur d’édition. Il est diplômé d’un DEA de traduction et d’une maîtrise d’histoire des Balkans, obtenus à l’Inalco. Il traduit du serbe et du croate des textes pour le théâtre, des scripts pour le cinéma, des romans et des nouvelles.
Comment êtes-vous venu à la traduction ?
Par accident : un éditeur à qui j'apportais des textes américains m'a proposé d'en traduire un. Le reste a suivi
Né en 1976, Daniel Matias a été pendant dix ans journaliste et traducteur à Courrier international. Petit-fils d’un mineur portugais victime de la dictature, enfant de Portugais fuyant la misère, il a habité Auzat, Toulouse, Monterrey, Mexico, Lisbonne, Irisopolis, Paris, Beyrouth, Fontenay-sous-Bois, Port-Louis en Guadeloupe et a posé ses valises à Saint-Junien. Assistant d’une petite maison d’édition artisanale, fondateur du festival Foutez-nous la paix !, il traduit depuis 2011 des romans lusophones, de la saga familiale profondément humaine à la dystopie corrosive, avec l’idée de rendre visible des causes perdues sur des airs de saudade…
Éditrice et traductrice, Maïra Muchnik est née en 1975 à Buenos Aires. Elle obtient une thèse en anthropologie (Le Tango des Orixás. Les religions afro-brésiliennes à Buenos Aires, L'Harmattan, 2006) et travaille dans l'édition en sciences humaines pour la revue Gradhiva au musée du quai Branly avant de se lancer dans la traduction. Diplômée de l’École de Traduction Littéraire en 2018, elle traduit de l’espagnol et du portugais.
Quel a été votre premier contact avec la ou les langues que vous traduisez ?
Pour l’une, l’espagnol, je suis née avec…à Buenos Aires.
L’italien, par amour.
Quant au portugais, il me vient tout droit du Brésil. Mon avion s’est posé à Petrolina, une ville moyenne du Nordeste brésilien. Petrolina et Juazeiro, séparées par le fleuve Sao Francisco. C’est ma vocation d’ethnologue en herbe qui m’amena jusque-là (il y a déjà presque 20 ans…aïe…). Quatre mois chez les paysans du désertique Sertão où je travaillais au sein d’une ONG.
Retrouvez la suite de l'interview ici !
#linstallationdelapeur #leterroristejoyeux #levirusdelecriture
Raphaëlle Pache est traductrice du russe vers le français et agrégée de lettres modernes. Elle a soutenu une thèse de littérature comparée titrée " Le Grotesque : la beauté du réel, œuvres narratives de Victor Hugo et Nicolas Gogol". Sa traduction de Vongozero, de Yana Vagner, a obtenu en 2015 une mention spéciale pour le prix Russophonie. On peut retrouver son travail chez Agullo Éditions où elle a traduit Refuge 3/9 de Anna Starobinets, Le Dernier amour du lieutenant Petrescu de Vladimir Lortchenkov, et Le Dernier Rêve de la raison de Dmitri Lipskerov.
#refuge3/9 #ledernieramourdulieutenantpetrescu #ledernierrêvedelaraison #lorganisation #loutiletlespapillons #autochtones
Quel a été votre premier contact avec la ou les langues que vous traduisez ?
Un choix au collège (la fameuse « carte scolaire »…) et très vite, l’amour de la langue russe, ainsi que l’envie de mettre des images concrètes sur celles qui étaient nées de mes lectures.
Comment êtes-vous venu à la traduction ?
Par une série de heureux hasards et de coïncidences plus heureuses encore.
Après des études de langues slaves (russe et polonais) à l’université de Lille 3, Caroline Raszka-Dewez travaille quelques années dans l’import-export avec la Pologne et la Russie avant d’intégrer la filiale internationale du groupe Lagardère. Elle s’est « lancée » dans la traduction il y a une dizaine d’années : du russe, dans un premier temps, puis du polonais en traduisant notamment la saga Le Sorceleur, d’Andrzej Sapkowski. Originaire du Nord, elle vit à Paris, avec son mari et ses trois enfants.
Comment êtes-vous venu à la traduction ?
J’ai toujours rêvé d’être interprète ou traductrice, j’ai toujours aimé les langues vivantes. J’ai fait des études supérieures de russe. Après avoir travaillé plusieurs années au sein d’entreprises internationales collaborant avec la Pologne et la Russie, j’ai eu envie d’orienter ma carrière davantage sur les livres. J’ai donc suivi une formation de correctrice et de réécriture. C’est en cherchant du travail dans ce domaine que l’on m’a proposé de traduire un roman polonais (Fantasy). Je me suis lancée, et j’ai adoré.
Florence Rigollet est traductrice depuis quatre ans. Outre les enquêtes du commissaire Soneri, elle a traduit les mémoires d’Ugo Tognazzi ainsi que ceux d’Ennio Morricone.
Morgane Saysana est traductrice littéraire de l'anglais et l'allemand vers le français et interprète. Depuis 2006, elle a traduit plus d'une dizaine d'auteurs américains contemporains mais aussi des écrits britanniques, des albums jeunesses et un roman graphique indien. Elle a traduit plusieurs titres chez Agullo : ci-dessous les liens pour y accéder.
#ladestinéelamortetmoicommentjaiconjurélesort #herossecondaires #lebluesdelaharpie #prodigesetmiracles
Quel a été votre premier contact avec la ou les langues que vous traduisez ?
Depuis toute petite, j’ai, comme tous les gens de ma génération, été serinée de variété anglo-saxonne des années 80, riche en synthés et mélodies édulcorées. Mais, si je me souviens bien, la première fois que j’ai vraiment prêté attention à la langue anglaise, c’est le jour où un oncle m’a offert (sans doute pour mon sixième ou septième anniversaire) un magnifique et très instructif coffret « J’apprends l’anglais avec Mickey ». Très intriguée, je me suis ruée sur l’album haut en couleurs assorti d’une cassette tout aussi criarde, et j’ai fait des gammes à base de « Bonjour Mickey / Good morning Pierre, Content de te voir / So glad to see you ». Merci tonton, merci Mickey Mouse !
Né en 1939, Erik Veaux a suivi des études de langues slaves à l’université de Bordeaux et à Varsovie. Il a effectué plusieurs séjours en Pologne, travaillant notamment à l’ambassade de France à l’époque communiste, puis après le retour à la démocratie. Il a traduit une vingtaine d’ouvrages dans les domaines du roman, du théâtre, de la philosophie et de la poésie. Il vit à Paris.
Quel a été votre premier contact avec la ou les langues que vous traduisez ?
Ma mère était Suédoise, des amis d’enfance étaient migrants de Pologne, et le prof de russe au lycée était le plus sympa de tous.